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10 classiques de la littérature française à lire

Parmi les millions de livres qui envahissent les librairies et les bibliothèques, seuls une centaine d’entre eux sont des classiques. Une œuvre classique apparaît comme une référence dans son domaine. Elle a le mérite, non seulement, de se soucier de l’équilibre et de la mesure lors de la rédaction, mais également de l’excellence en termes de grammaire et de lexique. La littérature française détient des classiques dignes de ce nom, dont dix seront cités dans cet article.

« Les liaisons dangereuses » de Choderlos de Laclos

Les Liaisons dangereuses

Par son livre, Les liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos met en avant le libertinage, une pratique censurée mais pourtant existante au XVIIIe siècle. La compétition de conquérant que se livrent Valmont et Mme de Merteuil dans le but de satisfaire leur soif de pouvoir, de vanité et de jouissance laisse planer des sensations d’effervescence et des tourbillons de plaisir, au détriment des sentiments, jusqu’à ce que l’amour, le vrai, les rattrapent en chemin et chamboulent leur existence. L’ouvrage met également en avant que tout acte a ses conséquences et qu’il ne faut agir qu’après mûre réflexion.

« Le Comte de Monte-Cristo » d’Alexandre Dumas

Tout sourit à Edmond Dantès : il est un des marins les plus respectés de la société et est sur le point de devenir capitaine de flotte. En outre, il attend sa nomination pour épouser sa bien-aimée. Mais un jour sans nuages, tout bascule : il est accusé de bonapartisme après un lourd complot et est enfermé sur le château d’If. Là-bas, il fut instruit par l’abbé Faria, qui avant de mourir lui révèle un trésor sur l’île de Montecristo. Dantès s’évade de prison après quatorze ans d’attente, s’approprie le trésor et devient Comte de Monte Cristo. Sa vengeance sera rude.

« Notre Dame de Paris » de Victor Hugo

Cette œuvre historique de Victor Hugo fait référence à la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, lieu culte du roman. Esméralda, la belle bohémienne, danse sa plus belle parade sur la place de la ville. Sa beauté est si irrésistible qu’elle est convoitée par tant de gens, parmi eux l’archidiacre de la cathédrale Claude Frollo et le capitaine des archers Phoebus de Chateaupers. Claude Frollo tente de l’enlever avec l’aide de Quasimodo mais elle est sauvée par Phoebus, dont elle tombe amoureuse. Frollo se venge mais Quasimodo, touchée par la gentillesse d’Esméralda, aide les amoureux. Un ouvrage romanesque qui relate la force du bien envers les actions du mal et l’amour véritable.

« La Princesse de Clèves » de Madame La Fayette

Cette œuvre littéraire, parue en 1678, raconte la vie de Mademoiselle de Chartres, une fois entrée dans la cour du roi Henri II, se fait remarquer par le prince de Clèves qui en tombe follement amoureux. Ce dernier lui fait part de ses sentiments et un mariage est arrangé même si elle ne partage pas sa passion. Devenue princesse de Clèves, elle tombe cependant follement amoureuse du Duc de Nemours, et ce sentiment est partagé. Son époux constate ses sentiments et en meurt de douleur mais elle réussit à prouver qu’elle lui est restée fidèle. Après la mort du prince de Clèves, elle se retire dans un couvent. La vertu, la loyauté, la dignité sont les thèmes clés de cet ouvrage.

« Les fleurs du mal » de Charles Baudelaire

Plus qu’un livre, Les fleurs du mal est un recueil poétique qui retrace le parcours de l’auteur. Écrit depuis 1840, il est publié en 1857. L’œuvre parle surtout de la souffrance humaine, du christianisme qui réfute le péché et demande l’expiation et entraîne le dégoût de soi. Elle s’acharne aussi sur tout ce qui tourne autour de la mort et d’aspiration à une vie meilleure. Ses pensées sombres forcent tout un chacun à faire une rétrospection sur soi et sur le but de la vie.

« L’Etranger » d’Albert Camus

Ce livre est la première œuvre d’Albert Camus. Il parle d’un homme, appelé Meursault, condamné à mort après avoir tué un arabe sur une plage, sous le coup de la chaleur. Cette réponse absurde est un moyen pour l’auteur de montrer la méchanceté humaine. Il en est de même pour l’indifférence du condamné à l’annonce de son châtiment, à la mort de sa mère, mais également à sa propre existence.

« Les Misérables» de Victor Hugo

Inspirée de faits réels, surtout des conditions défavorables du peuple lors du XIXe siècle, cette œuvre classique de Victor Hugo fut écrite lorsqu’il était en exil et est parue en 1862, écrit. Ce livre relate les injustices et la misère dans lesquelles vivent les gens à Paris et dont l’auteur prend la défense, d’où son nom.

« Le Petit Prince » d’Antoine de Saint-Exupéry

Ce conte pour enfants est paru en 1943 en même temps que sa version anglaise. C’est l’œuvre la plus traduite au monde après la Bible et le Coran. Très poétique et caricaturé, il raconte le voyage dans le monde entier que fait faire un aviateur au petit prince, à travers ses désirs, ses pensées et ses rêves. Un monde enfantin dans lequel il est parfois utile de se replonger pour retrouver les vraies valeurs et les choses importantes.

« Voyage au bout de la nuit » de Louis-Ferdinand Céline

Dramatique, cette œuvre raconte le parcours d’un jeune homme, Ferdinand Bardamu. Écœuré par la violence de la guerre, l’horreur et l’atrocité de l’esclavage moderne qu’est le colonialisme, il part en Amérique pour trouver le bonheur. Mais le capitalisme détruit encore une fois ses illusions et le plonge dans la misère. Convaincu que chacun doit apporter sa part pour avoir un peu de paix dans ce monde, il retourne à Paris où il travaille comme médecin afin d’apporter sa part. Paru en 1932, le livre semble laisser penser que le monde est en perpétuel évolution mais que la fin reste toujours le même : avec un bras de fer entre les dirigeants et les opprimés.

« Candide » de Voltaire

Surnommé le livre de l’Optimisme, cette œuvre de Voltaire est éditée en 1759. Candide, un jeune homme aux origines incertaines, et élevé par un philosophe très optimiste et idéaliste, qui lui transmet ses idées, se retrouve à affronter le monde, dans des situations plus qu’ambiguës. L’auteur essaie de montrer, à travers ses lignes, que le monde serait toujours meilleur si chacun réveillait les bons côtés qui sommeillent en lui.